« Le comportement humain n’est que peu prédictible »
Les prévisions économiques s’efforcent d’anticiper le comportement des gens. Mais elles se heurtent nécessairement à certaines limites, explique l’économiste Daniel Kaufmann.
Ce point fort est complété en permanence
L’évolution démographique et économique a un impact direct sur les finances des assurances sociales. Comme il est difficile de prévoir les développements futurs, la Confédération doit s’appuyer sur des scénarios. Le présent dossier met en lumière la manière dont ces perspectives sont élaborées ainsi que les défis qu’elles posent. (photo: Alamy)
Les prévisions économiques s’efforcent d’anticiper le comportement des gens. Mais elles se heurtent nécessairement à certaines limites, explique l’économiste Daniel Kaufmann.
Si aucune solution de financement n’est trouvée pour la 13e rente, les dépenses de l’AVS dépasseront ses recettes. Les dernières perspectives financières établies par l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) dressent toutefois un tableau plus positif que celui de l’année dernière.
Au cours des cinq prochaines années, l’assurance-invalidité risque de devoir faire face à d’importants déficits de répartition. La stabilité financière de l’AI à moyen terme est compromise.
Selon le scénario de référence du SECO, le PIB de la Suisse devrait augmenter de plus de 80 % au cours des 45 prochaines années. Le PIB par habitant croîtra lui aussi – la hausse de la productivité est déterminante à cet égard.
Les projections démographiques sont un outil essentiel pour anticiper l’avenir des assurances sociales. Elles permettent d’estimer l’impact que le vieillissement de la population aura sur les assurances sociales dans les prochaines décennies.