Toujours plus de temps partiels, avec des différences marquées
Près de 40 % des personnes actives occupées en Suisse travaillent à temps partiel. Les différences en fonction de l’âge, du sexe et de la profession sont toutefois considérables.
Ce point fort est complété en permanence
Le travail à temps partiel occupe une place toujours plus importante dans le monde du travail moderne. En Suisse notamment, de nombreuses personnes décident de réduire leur taux d’occupation afin de mieux concilier leur activité professionnelle avec leur vie familiale, leur formation continue ou leurs intérêts personnels. Cette forme de travail n’a toutefois pas que des avantages, mais soulève également des questions concernant la couverture sociale : quel est l’impact du travail à temps partiel sur la prévoyance vieillesse ? Comment les personnes travaillant à temps partiel sont-elles assurées dans les situations de maladie, d’accident, de chômage ou de maternité ? Et quelles sont les conséquences financières du travail à temps partiel pour les assurances ? Le présent dossier thématique répond à ces questions.
Près de 40 % des personnes actives occupées en Suisse travaillent à temps partiel. Les différences en fonction de l’âge, du sexe et de la profession sont toutefois considérables.
Souvent, les personnes qui travaillent pour le compte de plusieurs employeurs et les personnes à temps partiel ne sont pas assurées dans la prévoyance professionnelle obligatoire, car leur revenu n’atteint pas le seuil d’entrée dans le 2e pilier. Abaisser ce seuil, diminuer la déduction de coordination et supprimer la distinction entre revenu principal et revenu accessoire permettrait d’améliorer leur situation.