La Confédération, les cantons, les villes, les communes et les partenaires sociaux ainsi que plusieurs ONG ont uni leurs forces pour mettre en oeuvre, de 2014 à 2018, le Programme national de prévention et de lutte contre la pauvreté. Le Conseil fédéral et les milieux de la recherche jugent le programme globalement positif. Il a permis d’approfondir les connaissances en matière de prévention et de lutte contre la pauvreté, et de renforcer la coordination, la collaboration et la mise en réseau des acteurs.

Il faut par contre encore améliorer l’implication des personnes touchées par la pauvreté et leur accès aux informations et au conseil, ainsi que la collaboration avec les milieux économiques. C’est pourquoi le Conseil fédéral a décidé de poursuivre son engagement dans la lutte contre la pauvreté jusqu’en 2024, mais sous une forme réduite, une décision qui n’a pas fait l’unanimité. Parmi les auteurs qui s’expriment dans notre dossier, plusieurs soulignent également l’importance de l’égalité des chances et de la formation dans la prévention de la pauvreté. Ils arrivent à la conclusion que la continuité, d’un niveau à l’autre, de la promotion des chances de formation dès la petite enfance jusqu’à l’entrée dans la vie professionnelle contribue à consolider l’intégration professionnelle et facilite la participation sociale.

En ouverture du bilan, trois personnes concernées expliquent ce que cela représente que d’être pauvre en Suisse et expriment leurs attentes envers la société et les autorités. Pour finir, différents partenaires du programme évaluent ensuite les résultats et l’utilité concrète du programme, et esquissent les grandes lignes de leur engagement pour prévenir et combattre la pauvreté ces prochaines années.