La protection sociale des indépendants est moins bonne que celle des salariés. Par exemple, ils ne peuvent pas s’assurer contre le chômage et beaucoup ne disposent pas d’une prévoyance professionnelle. En outre, les indépendants ne bénéficient pas des mêmes conditions, s’ils souhaitent s’affilier à une assurance-accidents.
La pandémie de COVID-19 a mis en évidence ces lacunes : de nombreux indépendants n’ont pu survivre professionnellement que grâce à des aides financières temporaires comme l’allocation pour perte de gain COVID-19. La situation était particulièrement tendue dans des secteurs tels que la restauration, le tourisme et la culture.
Quels sont les enseignements tirés de la pandémie ? Faut-il une meilleure protection sociale pour les indépendants ? Le présent dossier vise à répondre à ces questions. Il sera complété par de nouvelles contributions tout au long de l’année.