Protection sociale des indépendants

La protection sociale des indépendants est moins bonne que celle des salariés. Par exemple, ils ne peuvent pas s’assurer contre le chômage et beaucoup ne disposent pas d’une prévoyance professionnelle. En outre, les indépendants ne bénéficient pas des mêmes conditions, s’ils souhaitent s’affilier à une assurance-accidents.

La pandémie de COVID-19 a mis en évidence ces lacunes : de nombreux indépendants n’ont pu survivre professionnellement que grâce à des aides financières temporaires comme l’allocation pour perte de gain COVID-19. La situation était particulièrement tendue dans des secteurs tels que la restauration, le tourisme et la culture.

Quels sont les enseignements tirés de la pandémie ? Faut-il une meilleure protection sociale pour les indépendants ? Le présent dossier vise à répondre à ces questions. Il sera complété par de nouvelles contributions tout au long de l’année.

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Keystone

Toutes les contributions de ce focus

Les femmes indépendantes plus touchées que les hommes par les mesures COVID

Pendant la pandémie, les femmes exerçant une activité indépendante ont plus souvent fait appel aux allocations pour perte de gain liées au COVID-19 que les hommes. Cela s’explique avant tout par la différence de représentation entre hommes et femmes dans les secteurs concernés, comme le montre une évaluation de l’Office fédéral des assurances sociales.

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Qui sont donc les indépendants ?

Le revenu soumis à l’AVS des indépendants est souvent faible. Il est toutefois difficile d’en tirer des conclusions fiables sur la situation financière de ces derniers.

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« Pourquoi ne l’avons-nous pas fait avant ? »

Dans le monde des artistes suisses, la musicienne Cégiu fait figure d’exception : elle s’est intéressée de près au système des assurances sociales. Elle recommande vivement de le faire, parce que cela vaut vraiment la peine financièrement. En même temps, elle critique le système actuel.

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